Comment le coronavirus va-t-il changer le monde du voyage ?

Ces derniers mois, nous avons vécu une situation sans précédent. Une chose est certaine : il y aura clairement un avant et un après coronavirus. Cette pandémie mondiale a rebattu un certain nombre de cartes et, en particulier, celles du tourisme et de l’industrie du voyage : en quelques semaines seulement le monde s’est paralysé et l’économie s’est arrêtée.

Notre façon de voyager ne sera, sans doute, plus la même. Ector s’est penché sur la question et vous présente quelques éléments de réflexion sur l’après Covid-19 et l’impact durable (ou non) qu’elle aura sur nos mentalités et nos façons de voyager.

L’après Covid-19 : continuons à adopter les gestes barrières

La pandémie de coronavirus a mis en lumière la rapidité inouïe avec laquelle une maladie pouvait se propager à l’échelle mondiale. Aussi, même si les choses se débloquent petit à petit, et que l’on peut recommencer à voyager en France, en Europe voire dans le monde entier, il paraît nécessaire de continuer à adopter ces fameux gestes barrières qui ont conduit à la diminution de l’épidémie dans notre pays.

Lors de vos voyages portez un masque (ils sont obligatoires dans les transports en commun, les trains et les avions) et lavez-vous les mains très souvent (pensez toujours à avoir sur vous un flacon de gel hydroalcoolique).

Penser aux assurances et aux options d’annulation

Les assurances de voyage sont facultatives et représentent, en moyenne, entre 3 et 6% du montant de votre voyage. D'ailleurs, certaines cartes bancaires proposent nativement cette garantie annulation de voyage. Pour faire valoir ces droits, il faut par contre que le motif de l’annulation soit couvert par cette garantie (par exemple, maladie ou accident, préjudice médical grave, décès d’un proche…). 

Dans tous les cas, il est nécessaire de prendre le temps de bien lire les différents articles composant la police et de vous renseigner auprès de votre prestataire en assurance avant d’y souscrire. Il faudra aussi apporter la preuve pour pouvoir être remboursé.

Plus de réservations de dernières minutes et hors saison

Un phénomène va, selon nous, s’accélérer : il s’agit des vacances réservées au dernier moment et hors saison. La pandémie mondiale a rendu nos vacances incertaines ou, du moins, a fait en sorte que l’on ne sache pas tellement de quoi demain sera fait. 

C’est pourquoi, les réservations de dernières minutes vont certainement se développer : le nombre de vacances réservées longtemps à l’avance devrait diminuer (à moins que l’on puisse faire valoir des clauses d’annulation ou certaines assurances, comme nous avons pu le voir un peu avant). Dans le même ordre d’idée, les congés pris hors haute-saison, pourraient eux aussi voir leur nombre augmenter. 

Pourquoi cela ? Tout simplement parce que ces vacances hors saison sont appréciées car elles sont moins chères et que la densité de touristes y est moins forte. Ces arguments trouvent un certain écho en cette période de crise du coronavirus : des vacances peu onéreuses sont indiquées en temps de récession économique et de perte d’emplois massive, de même qu’un nombre de touristes moins important permet de respecter plus facilement les gestes barrières.

Privilégier les destinations proches

La pandémie mondiale de cette année 2020 est l’occasion de réévaluer nos rapports aux distances. Ainsi, cet été, les vacances de proximité ont le vent en poupe : les touristes réservent des vacances en France. À la mer, bien sûr (la Méditerranée reste une destination phare des congés d’été), mais aussi à la montagne et à la campagne, afin de privilégier des vacances plus “nature” loin de la foule des stations balnéaires, voire autour de chez soi ! 

Si vous connaissez déjà très bien la France, élargissez vos horizons à l’Europe ! Celle-ci regorge de destinations sublimes et de lieux incroyables à visiter, à seulement deux ou trois heures d'avion. Profitez-en ! 

Le développement accru du tourisme durable et de pleine conscience

Plus encore que de limiter les vols dans le monde entier, la crise sanitaire nous invite à ralentir notre mode de vie et à prendre conscience de ce qui nous entoure. 

Bien entendu, il ne s’agit pas d’arrêter de voyager à l’étranger, mais de réfléchir sur les modalités de tels voyages et de restreindre le nombre de vols long-courriers que nous prenons au cours de notre vie. Il n'est pas forcément question de voyager moins, mais de voyager mieux !

Aussi, si vous souhaitez continuer à parcourir le monde pour y découvrir ses merveilles, il peut être intéressant de privilégier les agences de voyage responsable prônant un tourisme solidaire encourageant l’essor d’une économie locale. De même, on peut penser que les vacances faisant la part belle à la marche à pied, au vélo, aux raquettes… seront, elles aussi, plus appréciées.

L’épisode de la Covid-19 a changé notre façon de voyager. 

Cette évolution va sûrement se poursuivre plus durablement. Entre multiplication des gestes barrières, augmentation des réservations hors saison et de dernières minutes, développement d’un tourisme de proximité et encouragement de vacances durables et responsables, cette pandémie nous invite à repenser nos prochaines vacances. Malgré tout, en cette période de crise, Ector reste votre partenaire privilégié pour des vacances pas chères dans toute la France. 

Cet été, vous comptez prendre le train ou l'avion pour vous rendre sur votre lieu de villégiature ? Confiez votre véhicule à votre voiturier Ector ! Votre voiture sera stationnée dans l’un de nos parkings gardés et sécurisés et vous sera restitué à votre retour, et cela pour le même prix, voire moins cher, qu’une solution de parking standard.